La force de l’humain dans la culture d’entreprise : l’aventure de Michel et Augustin, par Augustin Paluel Marmont, invité du ONFestival

Stéphanie Waillie

 

Si vous avez fait une école de management ces dix dernières années, alors vous avez certainement planché sur le cas Michel et Augustin, car « l’aventure des trublions » est un des plus beaux cas d’école pour démontrer les capacités d’une entreprise à se développer sur un marché saturé en utilisant un marketing décalé, authentique et humain.

C’est cette humanité gravée au cœur de la culture d’entreprise qui nous a poussés à inviter Augustin Paluel-Marmont à venir nous raconter son expérience à l’occasion du ONFestival, le 24 juin dernier. 

Car au-delà de l’utilisation des réseaux sociaux , que l’entreprise a magistralement maitrisés dès leur apparition, c’est le management humain instauré par Michel et Augustin qui a fait la différence et a permis de faire passer cette entreprise de 0 à 70 millions d’euros de chiffre d’affaires en gagnant une notoriété et un capital sympathie rarement égalés depuis.

 

Une entreprise profondément humaine, qui a montré la voie

Dès le départ, l’ambition des fondateurs n’était pas de prendre des parts de marché en créant une marque désincarnée, mais avant tout de partager une aventure entrepreneuriale. Il y a 15 ans, l’entrepreneuriat n’était pas aussi en vogue qu’aujourd’hui, et il est vrai que cette entreprise a contribué à montrer la voie en prouvant la force que pouvait représenter une structure agile avec des idées disruptives. 

Mais pour y parvenir, il fallait « embarquer » des forces vives. Augustin Paluel Marmont trouve que « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » est une idée totalement idiote. « Pour moi, tout seul, on ne va nulle part, et ensemble, on va beaucoup plus vite et beaucoup plus loin. »

Augustin a donc porté une grande partie de ses efforts sur le recrutement de l’équipe qui partageait les mêmes convictions et qui sur la création d’une culture d’entreprise qui allait mener la marque vers le succès. « Une entreprise n’est que le reflet des femmes et des hommes qui l’animent au quotidien. Et chacun était indispensable à la réussite du projet. »

 

Encourager l’initiative et le partage d’idées

Pour Augustin Paluel Marmont, la richesse vient de l’échange. « Chez Michel et Augustin, nous avons toujours travaillé à cerveau ouvert. Aujourd’hui encore, dès que quelque chose me traverse l’esprit je le partage immédiatement sur Whatsapp pour obtenir une réaction. »

Ce partage d’idées était donc largement encouragé dès le début de l’aventure. La liberté de parole était la règle : « Ne pas dire ce qu’on pense était quasiment une faute chez nous ». Les équipes affichaient également sur les murs les sujets sur lesquels elles travaillaient, pour que chacun puisse contribuer à enrichir les projets dès qu’une idée apparaissait.

Pour lui, c’est une des raisons du succès de l’entreprise sur un marché de produits alimentaires qu’on pouvait considérer comme totalement saturé : « quand on agite son imagination, pas son porte-monnaie, et que l’on envisage les choses de manière un peu différente, on est capable d’arriver quelque part. »

 

Un champ lexical adapté à la culture d’entreprise

La culture d’entreprise s’est façonnée par une succession de caractéristiques singulières, à commencer par le champ lexical employé en interne et en externe. Chez Michel et Augustin, on ne dit pas « entreprise », on dit « aventure », on ne dit pas « employés », on dit « trublions », on ne dit pas « produit » on dit « recette », on ne dit pas « bureau », on dit « la bananeraie ».

C’est avec ce langage différent, qui lui aussi se révèle plus humain dans la description des concepts professionnels qu’il représente, qu’une entreprise se positionne différemment et instaure dès le départ un sentiment d’appartenance, et un mode de pensée disruptif pour ses employés. Pardon, ses trublions.

 

Des valeurs humaines qui rendent heureux

Les principes de management décrit par Augustin contribuent au bien-être et à l’efficacité des collaborateurs, et ce sont des idées dans lesquelles chez Freshworks, nous nous reconnaissons tout à fait.

Chez Freshworks, nous ne fabriquons pas des biscuits, mais des logiciels, ce qui peut apparaître très éloigné du métier de Michel et Augustin. Nous avons pourtant finalement le même objectif : créer un environnement de travail épanouissant, car rendre heureux nos salariés est le meilleur moyen de rendre heureux nos clients. Cette symétrie des attentions est prônée dans la majorité des services clients, et nous mettons aussi nos logiciels au service de ce mantra : avec des logiciels simples, intuitifs, efficaces, qui automatisent les tâches rébarbatives, pour rendre les salariés heureux, et ainsi plus à même de délivrer un service inoubliable à leurs clients, qu’ils soient internes ou externes. C’est un peu le cercle vertueux du bonheur ! 😉 

Michel et Augustin a réussi à créer une communauté de fans parmi ses clients, et c’est ce que nous voulons aussi : faire de nos clients des clients à vie.

Augustin Paluel Marmont nous a également raconté tous les rites instaurés dans la culture d’entreprise, et qui ont contribué à faire vivre des expériences totalement uniques, que ce soit pour ses clients ou ses employés. Je vous encourage à regarder son intervention pour les découvrir.

Cette aventure inspirante a conquis les invités du ON Festival, j’espère qu’elle vous donnera à vous aussi de belles idées et de la force pour insuffler le changement, comme nous aimons le faire chez Freshworks.

Pour revoir l’intervention d’Augustin Paluel Marmont, c’est ici.

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